Le sujet est là: J’ai bien envie de tester un exercice d’écriture spontanée ou intuitive – peu importe le mot qu’on utilise. Le principe est très simple: vous prenez une grande respiration et vous vous lancez. Vous écrivez des mots, des phrases, tout ce qui vous vient, sans réfléchir, ni à la cohérence, ni à la syntaxe. Ça doit vraiment être quelque chose de fluide ! Ne cherchez pas non plus à ce que ça fasse sens. Allez y au feeling! Ça vous tente?
Ça y est, c’est parti! J’ai ouvert le robinet, et je laisse couler! les mots sortent, comme ça , sans vraiment y prêter attention, il glisse sur le papier, une idée en amenant une autre.
La source, l’eau qui remplace les mots, qui s’écoulent, qui accélère, qui virevolte, le ruisseau se fait torrent, l’arrière plan se dégage, la montagne, belle, majestueuse, les sapins élancés, les alpage, ce petit lac ou se mirer et se rafraîchir pendant la balade, cette étendue vert foncée, puis e vert clair des pâturages, le gris des rochers, le noir de la pierre humidifiée par la fonte des neige, le blanc du glacier, éclatant sous le soleil, le ciel bleu, pure, si proche!
L’eau s’est faite mer, elle a volé le bleu du ciel pour quelques instants, et le tempête gronde déjà.
La mer se forme, elle s’est teintée de la couleur de la pierre, parsemée d’écume blanche et mousseuse.
Le calme a laissé le place au vacarme, aux hurlements, à la nature dans toute sa force.
L”embouchure de la rivière que l”on remonte tranquillement, vagabondage au milieu des prairies laitières puis arrivée dans la ville, tournée vers son fleuve, chacun embellissant l’autre. Paris sans sa seine, ses rives qui la mettent en scène! Plus vraiment Paris.
Les quais, les bouquinistes hélant le chaland, haranguant la foule nonchalante pour écouler les mots, qui ont couler si fluide…
Comme c’est doux cette promenade au fil de l’eau… ✨
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Cela coulait de source
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